Coconut pearl

Biomineralisation

  • Des bactéries encroutantes, biominéralisantes sont parfois capables de pétrifier des objets immergés ou de colmater des fonds de cours d'eau (ce qui pose problème quand il s'agit de frayères de salmonidés). Certaines de ces bactéries contribuent à l'« autocicatrisation » naturelle de certains mortiers. Elles pourraient être utilisées pour colmater certains substrats que l'on voudrait rendre étanche (à la suite d'une pollution par exemple), pour inerter des substrats toxiques, ou pour réparer (par « biocicatrisation ») des mortiers ou certains autres matériaux fissurés, dont par des fissures dites larges (>150 μm)26. La recherche doit encore trouver des méthodes pour « accélérer la cinétique et maximiser l’efficacité du colmatage des fissures relativement importantes »26, par exemple en imprégnant « les fissures à l’aide d’un milieu de culture (milieu précurseur) inoculé avec une souche bactérienne spécifique »26. Le milieu précurseur doit contenir du calcium bioassimilable par les bactéries, par exemple sous forme de lactate de calcium. Une bactérie testée pour la biocicatrisation est Bacillus pseudofirmus, car adaptée au pH basique du ciment et des fissures en cours de biocicatrisation, à condition d'ajouter des nutriments (extrait de levure ou milieu de culture « Nutrient Broth »26. Le degré de cicatrisation étant évalué par une mesure de perméabilité à l’air des échantillons ainsi « biocicatrisés »26.

  • Pour qu'un organisme soit fossilisé, les restes doivent normalement être recouverts par les sédiments dans les plus brefs délais. Cependant, il existe des exceptions à cette règle, comme pour un organisme congelé, desséché, ou immobilisé dans un environnement anoxique (sans oxygène). 
  • La fossilisation peut être plus ou moins complète selon les circonstances (par exemple, l'anoxie et la non-turbidité d'un sédiment sont des facteurs favorisant la fossilisation des parties molles) ; si la roche contenante est métamorphisée, les fossiles le seront aussi. Les restes d'êtres vivants enrobés dans l'ambre, momifiés dans du bitume ou bien congelés dans le pergélisol ne sont pas à proprement parler des fossiles, puisqu'ils ne sont pas minéralisés, mais sont assimilés à eux dans le langage courant. Quand, pour les périodes récentes, la fossilisation est inachevée, on parle de semi-fossilisation
  • .La fossilisation des êtres vivants est en général un processus de minéralisation (remplacement des tissus vivants par des substances minérales) dans de la roche sédimentaire qui est la roche par excellence pour la conservation de fossiles. La préservation des parties molles est souvent associée à la précipitation des carbonates sous la forme de nodules stratifiés, comme pour le calcaire lithographique. Les nodules de carbonates sont composés de calcite ou de sidérite, et associés aux sédiments argileux riches en micro-organismes. 
  • Les kaolins sont des argiles blanches, friables et réfractaires, composées principalement de kaolinite, soit des silicates d’aluminium.  Quand un objet irritant passe à l'intérieur de la coquille, l'animal réagit en entourant l'objet d'une couche de carbonate de calcium CaCO3 sous la forme d'aragonite ou de calciteLa nacre est un carbonate de calcium cristallisé sous forme orthorhombique (maille parallélépipédique) formant des cristaux d'aragonite. Ces cristaux se forment sur un substrat de protéines et de sucres complexes (4-6 %) qui lui confère une grande solidité.
  • L’aragonite est une espèce minérale de la famille des carbonates de formule CaCO3 avec des traces : Sr, Pb, Zn. Les cristaux peuvent atteindre 30 cm
  • L'hydrogénocarbonate de calcium ou bicarbonate de calcium est un composé chimique de formule brute Ca(HCO3)2.
  • L'eau de la source y est filtrée par des copeaux de bois clair, afin qu'ils absorbent le fer qu'elle contient, pour arriver aussi claire que désirée jusqu'au sommet des fontaines. Par conséquent, la quantité de copeaux varie d'un canal à l'autre pour que l'eau garde ou non un peu de ce fer qui coloriera le calcaire et les oeuvres d'art. Après que des artistes aient sculpté un tableau sur une pierre lithographique ou sur de la résine, des matrices en cuivre sont réalisées d'après ces modèles. Puis, sur une matrice est posée une gomme épaisse, la gutta-percha (une sorte de caoutchouc), qui doit être chauffée à 80° avant d'être malaxée et modelée en plaque, puis posée sur la matrice. (La photo ci-dessous est une photo d'explication sur le site, car ces moulages, nécessitant une température ambiante d'environ 15°C, sont réalisés plutôt en hiver.)