Coconut In Ivory Coast (Côte d'Ivoire), West Africa

Our resources about Côte d'ivoire (Ivory coast)

©R. Bourdeix, 2021, section DPP-CIV Documentation par pays


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We started a new website about Coconut Value Chain in Ivory Coast, made with the NGO ACO-CI, l'Association des Professionnels du Cocotier de Côte d'Ivoire

Two R&D coconut projects, one terminated, the other canceled but to be revived.

InnoDiv - Concept. Innovation in the management of genetic resources: massive micro-distribution of high-diversity coconut germplasm among farmers in Côte d'Ivoire. Innovation en gestion des ressources génétiques : micro-distribution massive de germoplasme cocotier à haute diversité chez les agriculteurs de Côte d'Ivoire.

REPROCROP. Assessment of farmer's traditional and botanical knowledge regarding the reproductive biology of some of their crops (Banana, Cassava, Cocoa, Coconut, Oil Palm). Évaluation des connaissances traditionnelles et botaniques des agriculteurs concernant la biologie de la reproduction de certaines de leurs cultures (banane, manioc, cacao, noix de coco, palmier à huile).

Many of the rarest coconut freaks we observed come from Côte d'Ivoire:
Coconut freaks!

Several movies were also made in Côte d'Ivoire.

Some publications in which I participated as an author

Changement climatique et rapport aux innovations technologiques agricoles dans la culture de manioc chez les paysans de Grand-Bassam (Côte d'Ivoire). Lida Dali Serge, Bourdeix Roland, Droh Rusticot, Elias Marlène, Diarrassouba Abiba. 2016. Revue Sociétés et Economies (9) : pp. 5-22. http://www.laasse-socio.org/publications/revue-societe-et-economie

Comparative synergetic effect of coconut palm (Cocos nucifera L.) slices and bunches residue of oil palm (Elaeis guineensis JACQ.) associated with two kinds of pheromone traps on Oryctes monoceros OLIVIER trapping in Côte d'Ivoire. Allou Kouassi, Issali Auguste Emmanuel, Lekadou Thierry, Konan K.J.L., Zakra N., Kouassi K.P., Bourdeix Roland, Morin Jean-Paul, Saraka Yao Didier Martial. 2012. International Journal of Emerging Technology and Advanced Engineering, 2 (6) : pp. 1-6. http://www.ijetae.com/files/Volume2Issue6/IJETAE_0612_01.pdf

Caractérisation de quelques cultivars de cocotier (Cocos nucifera L.) tolérants à la sécheresse en Côte d'Ivoire. Konan Jean-Louis, Bourdeix Roland, Sangaré A., Mondeil Fanja. 2006. Agronomie Africaine, 18 (2) : pp. 145-156.

Phytophthora katsurae (Phythiaceae) du cocotier en Côte d'Ivoire : tolérances variétales de 53 hybrides et données épidémiologiques de base. Allou Kouassi, Bourdeix Roland, Aké S., Konan Jean-Louis, Zakra N.. 2002. Agronomie Africaine, 14 (2) : pp. 99-115.

Coconut breeding programme in Côte d'Ivoire. Bourdeix Roland, N'Cho Yavo Pierre, Sangaré A.. 1998. In : Batugal P.A. (ed.), Ramanatha Rao V. (ed.); IPGRI; COGENT; GTZ. Coconut breeding = [Amélioration génétique du cocotier]. Serdang : IPGRI, pp. 101-113. Workshop on standardization of coconut breeding research techniques, Port Bouet, Côte d'Ivoire, 20 June 1994/25 June 1994.

Africa (Côte d'Ivoire). Proposed 7-year workplan and budget for regional genebanks. N'Cho Yavo Pierre, Sangaré A., Bourdeix Roland. 1998. In : Proceedings of the COGENT regional coconut genebank planning workshop = [Compte-rendu de l'atelier COGENT pour l'organisation des banques de gènes régionales du cocotier]. Ramanatha Rao V. (ed.), Batugal P. (ed.); IPGRI; COGENT. Rome : IPGRI, pp. 104-111. COGENT Regional Coconut Genebank Planning Workshop, Kekanbaru, Indonésie, 26 February 1996/28 February 1996.

The coconut genetic resources and their utilization at the IDEFOR/DPO Marc Delorme station (Côte d'Ivoire). Sangaré A., N'Cho Yavo Pierre, Bourdeix Roland. 1998. In : Proceedings of the international cashew and coconut conference. Trees for life, the key to development = [Compte rendu de la conférence internationale sur l'anacardier et le cocotier. Les arbres de vie, la clé du développement]. Topper C.P. (ed.), Caligari. Reading : BioHybrids International, pp. 385-393. International Cashew and Coconut Conference. 1, Dar es Salam, Tanzanie, 17 February 1997/21 February 1997.

Mission report. Training operations in Africa and Latin America/Caribbean. Training courses for instructors on the use of the STANTECH manual (standardized research techniques for coconut breeding). Ivory Coast, Grand-Bassam, 16th-26th June 1997 ; Jamaica, Kingston, 14th-25th July 1997. Bourdeix Roland. 1997. Paris : CIRAD-CP, 60 p.

Coconut genetic resources and their utilization at the IDEFOR/DPO Marc Delorme station (Côte d'Ivoire). N'Cho Yavo Pierre, Sangaré A., Bourdeix Roland. 1997. In : International workshop on lethal yellowing-like diseases of coconut. Eden Green S.J. (ed.), Ofori F. (ed.). NRI, Ghana-Ministry of Food and Agriculture, OPRI. Chatham : NRI, pp. 153-162. ISBN 0-85954-488-5 International Workshop on Lethal Yellowing Like Diseases of Coconut, Elmina, Ghana, 6 November 1995/10 November 1995.

Study of the performance of different coconut hybrids under natural Phytophthora katsurae infection conditions in Côte d'Ivoire. Use in detecting sources of disease resistance. De Franqueville Hubert, N'Cho Yavo Pierre, Bourdeix Roland, Renard Jean-Luc. 1994. In : Coconut Phytophthora. Workshop proceedings, 26-30 October 1992, Manado, Indonesia. CIRAD-CP, BALITKA, CEC. Montpellier : CIRAD-CP, pp. 143-147. (Colloques) ISBN 2-87614-166-3 Workshop on Coconut Phytophthora, Manado, Indonésie, 26 October 1992/30 October 1992.

Search in old documents (to be completed)
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Un palmier à huile sacré ressemblant à un cocotier!

Extrait:

"Dans la région de Jacqueville, chez les Alladian ce palmier à huile fétiche, est identifié sous le nom de brabra-galou. Ce palmier a de longues feuilles à pétiole jaune, qui lui donnent un peu l’aspect d’un cocotier. À ce niveau il serait intéressant de s’interroger sur ce qui est sacré. On rencontre le palmier fétiche, celui qui est adoré, dans lequel apparaît cette tension entre l’objet symbole et l’objet culturel, dans les deux cas ce palmier à huile symbolise l’ensemble des palmiers produisant l’huile et par sa particularité (ressemblance avec le cocotier) représente un savoir, une pratique qui sous forme de culte, requiert une attention particulière sur les caractéristiques de cette plante, qui ne pousse qu’en relation avec l’action anthropique sur la forêt. Le fait qu’il ait l’allure du cocotier et qu’il produise l’huile apparaît comme une exception à une règle et comme dans les langues courantes, les exceptions sont des éléments à retenir, puisqu’elles servent à confirmer une règle établie, et aussi à identifier et à se souvenir de la règle."

Voir aussi:
Jean ADAM, Le palmier à huile, Habitat. Variétés. Conditions de végétation. Culture. Produits. Commerce. Conservation des palmeraies. Amélioration de la production. Considérations économiques. Paris, Augustin CHALLAMEL (Éditeur), 1910, p. 139.

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Recherches bibliographiques sur le Cocotier en Afrique de l'Ouest, anciens documents

Notes à organiser et à compléter.

1910
Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris)
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication

Note de Roland : A l’époque les cocoteraies étaient appelées « cocoteries »

RÉGIONS DE CULTURE DU COCOTIER EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
Les conditions de climat et de sol qui doivent être remplies pour que des plantations de ce palmier soient prospères, ne sont réalisées qu'en un petit nombre de régions voisines de la mer. En particulier, les conditions de hauteur de pluies, d'humidité et de fertilité du sol, limitent les surfaces qui peuvent être avantageusement consacrées au cocotier à des étendues, qui ne sont certes pas très grandes, comparativement à l'ensemble de la superficie de l'ouest africain, mais sont cependant suffisantes pour que, si elles étaient couvertes de cocoteries, les produits de celles-ci deviennent un élément important de la prospérité.

Dahomey (maintenant Bénin)

Le Bas-Dahomey, par sa moyenne pluviométrique, ne remplit pas entièrement les conditions de climat exigées par le cocotier. Actuellement, il n'existe pas de grandes plantations de cocotiers dans le Bas-Dahomey ; mais on y rencontre un peu partout, disséminés autour des villages, quelques pieds de ce palmier, formant exceptionnellement des plantations de 2 à 3.000 arbres.
A Sémé, près de la mer, on trouve des plantations de 1 à 4 ans, dues à l'initiative de notables indigènes de Porto-Novo et comprenant dans leur ensemble le nombre de pieds précité. Quelques centaines de ces arbres existent à Bopa (près de la lagune de PortoNovo), à Porto-Novo et dans les environs, à Abomey-Calavi. Les rues de Cotonou ont été plantées de plus de 5.000 cocotiers, dont quelques-uns commencent à entrer en production. Ce palmier compte également des représentants groupés à Godomey, à Avrékété, à Ouidah-plage, à Grand-Popo et entre cette dernière localité et Agoué sur la bande sableuse longeant la lagune, où les petits villages de pêcheurs sont entourés de cocotiers. Dans ces parages, près de Grand-Popo, existe une plantation d'environ 3.000 arbres, âgés de cinq ans.
Des peuplements, de peu d'importance d'ailleurs, se rencontrent encore sur les rives du lac Ahémé, notamment à Segboroué, Dékamé, Guézin, Bopa, mais ils restent localisés dans les îlots sableux qui entourent ce lac.
En outre des points précédents, on trouve dans beaucoup de villages des cercles de Porto-Novo, Cotonou, Ouidah, Grand-Popo et Allada, quelques cocotiers, mais toujours en petit nombre et seulement dans les bas-fonds humides et fertiles, sur sol léger, sableux ou silico-argileux.
Dans tout le Bas-Dahomey, le cocotier a une fructification satisfaisante, mais son rendement par arbre et la grosseur de ses fruits diminuent rapidement dès que l'on s'éloigne de la zone des lagunes.
On rencontre encore des cocotiers fructifiant jusqu'à Avlamé et Allahé, dans le cercle dAbomey et même jusqu'à Badagba et Zoglobo, dans la région de Paouignan, à près de 300 kilomètres de la côte, mais il n'y a en ces points que quelques pieds isolés, placés dans des conditions exceptionnelles d'humidité et de fertilité du sol, et qui, malgré tout, donnent des fruits de faible volume et en petit' nombre.
Le Gouvernement du Dahomey s'efforce depuis quelques années de faire développer le plus possible la culture du cocotier dans cette colonie. Depuis 1906, le service d'agriculture prépare chaque année une pépinière de 5 à 10.000 plants, qu'il distribue gratuitement l'année suivante aux indigènes. A proximité de la ville de Cotonou, dont les rues sont plantées en cocotiers, ainsi que nous l'avons déjà dit, il a établi une plantation d'études qui aura, entre autres avantages, celui de fournir des semences sélectionnées en vue de l'extension des plantations.
Dans les cocos du Dahomey on peut distinguer les types suivants : 
  • Type 1. Gros coco de 21 à 23 cm. de longueur sur 18 à 19 de largeur (fig. 6). La noix défibrée a de 12 à 14 cm. de longueur sur 9 à 11 cm. de largeur. L'épaisseur de la coque, très variable dans un même fruit, atteint parfois 0, 7 cm. et s'abaisse quelquefois à 0, 3 cm. L'albumen a environ 1 cm. d'épaisseur.
  • Type 2. - Coco moyen allongé : 19 à 21 cm. de longueur sur 15 à 17 cm. de largeur. La noix défibrée a 11, 5 à 12 cm. de longueur sur 8 à 10 cm. de largeur.
  • Type 3. - Coco moyen globuleux : 20 à 21 cm. de longueur sur 16, 5 à 17, 5 cm. de largeur (fig. 7). La noix défibrée mesure 12 cm. de longueur sur 10 cm. de largeur. La coque est épaisse de 0, 3 à 0, 5 cm. L'albumen al à 1, 1 cm. d'épaisseur.
  • Type 4. Coco petit, très allongé : 17 à 19 cm. de longueur sur 12 à 14 cm. de largeur. Noix défibrée volumineuse, relativement peu allongée, de 11 à 12 cm. sur 8 à 9, 5 cm. Enveloppe fibreuse très réduite. Coque de 0, 3 à 0, 4 cm. d'épaisseur.
Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire, dont les chutes d'eau sont plus élevées que celles du Dahomey, le cocotier trouve un climat lui convenant tout particulièrement bien. Nous savons que les pluies y atteignent une moyenne annuelle d'environ 2 m. et que les saisons sèches y sont courtes.
Il y est répandu en divers points du littoral par petits groupes. On l'y rencontre, en outre, assez avant dans l'intérieur, dans quelques villages, le plus souvent par pieds isolés. Nulle part, il n'a donné lieu à des plantations de quelque importance.

Guinée
Cette zone offre dans plusieurs de ses parties de bons emplacements pour l'établissement de cocoteries.
Les terres voisines de l'embouchure du Rio-Pongo présenteraient moins d'intérêt au point de vue auquel nous nous plaçons. Un exemple de la faible aptitude de ces sols pour cet arbre est fourni par les cocotiers de la Mission de Boffa qui ne se développent pas avec vigueur.
A Sobaneh existent en dehors des plantations établies par l'Administration et dont nous parlerons plus loin quelques pieds, dont les premiers plantés en 1898 ont actuellement une production satisfaisante.
Avant l'année 1906. il n'existait en Guinée qu'un très petit nombre de plantations de cocotiers, ne comprenant toujours qu'un nombre très restreint de pieds. Citons, en particulier, la petite plantation ëtablie en juin 1900 au Jardin d'essais de Camayenne et dont 18 pieds sont entrés en fructification pendant l'hivernage 1907.
Depuis l'année 1906, l'Administration de la colonie a fait figurer au nombre de ses préoccupations le développement de la culture du cocotier. Au cours de cette année, des pépinières très importantes furent établies à Victoria, Sobaneh, Camayenne, Benty et elles ont été continuées les années suivantes.
L'effort le plus considérable a été fait dans la région de Sobaneh. 10.000 plants environ y ont été mis en place durant l'hivernage 1907 près des villages de Tafori, Taouiadji, Taouiagbé et Tanéné.
A Victoria, une cocoterie d'environ 6.000 pieds fut établie en 1907. Un assez grand nombre de plants ayant disparu par suite des attaques des termites, les manquants ont été remplacés pendant l'hivernage 1908 et en outre, quelques centaines de pieds ont été distribués aux villages voisins et d'autres ont été cédés aux commerçants de Boké.
La pépinière établie en 1906 à Benty a fourni les plants nécessaires pour créer en 1907 des plantations à Benty (2.000 pieds) et à Kakatoulaye (1.800 pieds) à l'embouchure de la Mellacorée, et, en outre, dans File Matakong (1.500 pieds).
Les plants produits par le Jardin d'essais de Camayenne ont servi à étendre la cocoterie de cet établissement et ont permis, de plus, de donner satisfaction aux demandes de divers planteurs de la région de Konakry.


Cocos de la Côte d'Ivoire.

A la Côte d'Ivoire, il semble qu'il existe des variétés nettement distinctes de cocotiers caractérisées par des colorations différentes (fig. 8 et 8 his).

Type 1 ou coco blanc. ? Coloration blanchâtre; dimensions moyennes : 20 à 22 cm. de longueur sur 15 à 16 cm. de largeur; côtes saillantes; surface généralement lisse; parfois une rainure transversale circulaire à mi-hauteur. Noix défibrées ovoïdes, à pointe tournée vers le hile; 11, 5 à 13 cm. de longueur sur 8, 5 à 9 cm. de largeur. Enveloppe fibreuse de couleur rougeâtre, de 1 à 4 cm. d'épaisseur. La coque a de 0r 3 à 0, 6 cm. d'épaisseur et l'albumen de 1 à 1, 4 cm.

Type 2 ou coco noir. ? Cocos ayant de 20 à 21 cm. de longueur sur 15 à 16 cm. de largeur; côtes assez accusées. Noix défibrées ovoïdes ou elliptiques de 12 à 12, 5 cm. de longueur sur 8, 5 à

Ba. 3.

Fig. 8. ? Cocos de la Côte d'Ivoire. ? Noix entières, h. - Coco blanc, n. ? Coco noir.

r. ? Cocos rouges.

Ba. ? Cocos de Grand-Bassam.

Ba. 3.

Fig. S bis. ? Cocos de la Côte d'Ivoire. ? Noix coupées suivant leur longueur.

b. ? Coco blanc.

n. ? Coco noir.

r. ? Cocos rouges.

Ba. ? Cocos de Grand-Bassam.

9, 5 de cm. largeur. Epaisseur de l'enveloppe fibreuse : de 2 à 3, 5 cm.; de la coque : 0, 3 à 0, 6 cm. ; de l'albumen : 1, 2 à 1, 5 cm.

Type 3 ou coco rouge (nom indigène : moba-nama). ? Cocos de forme allongée, parfois élargis du côté de la pointe; 20 à 24 cm. de longueur sur 12 à 15 cm. de largeur. Noix défibrées sphériques ou allongées; arêtes assez saillantes; 11, 5 à 13, 5 cm. de longueur sur 7, 5 à 10 cm. de largeur. Enveloppe fibreuse ayant de 2 à 4 cm. d'épaisseur. Coque épaisse de 2 à 6 cm.

Des cocos en provenance de Grand-Bassam ont donné les caractéristiques suivantes :

Fig. 9. ? Cocos de Guinée. ? Noix entières.

Fig. 9 his. ? Cocos de Guinée. ? Noix coupées suivant leur longueur.

Type 4. ? Cocos ressemblant comme forme aux cocos rouges précités, maiîplus gros et plus larges du côté de la base ; 20 à 23 cm.

de longueur sur 14, 5 à 16 cm. de largeur ; parfois rainures transversales assez profondes. Noix défibrées presque sphériques : 11 à 12 cm. de diamètre moyen. Épaisseur de l'enveloppe fibreuse : 1 à 4 cm.; de la coque : 0, 2 à 0, 4 cm.; de l'albumen : 1 à 1, 5 cm.

Cocos de la Guinée. ? Des cocos récoltés au Jardin d'essais de Càmayenne présentent les caractères suivants (fig. 9 et 9 bis) : Cocos allongés, renflés vers le milieu; 21 à 23 cm. de longueur sur 14 à 15 cm. de largeur. Noix défibrées, en général de forme

elliptique ou presque sphérique ; 11. à 12, 5 cm. de longueur sur 9 à 10, 5 cm. de largeur. Enveloppe fibreuse de 1 à 6 cm. d'épaisseur.

Coque épaisse d'1 à 5 cm. Épaisseur de l'albumen : 1 à 1, 5 cm.

Cocos du Sénégal.? Dans les cocos récoltés dans les jardins des environs. de- -SI-Louis, il est possible de distinguer les formes suivantes (fig. 10 et 10 bis) :

Fig. 10. ? Cocos du Sénégal. ? Noix entières.

Type 1. ? Coco de forme elliptique ; 23 sur 16, 5 cm. Noix défibrée également elliptique, terminée en pointe fine du côté du sommet du coco; 13, 5 sur 9 cm. Épaisseur de l'enveloppe fibreuse, de 3 à 6 cm. : de la coque, 0, 2 à 0, 5 cm. ; de l'albumen, 0, 8 à 1, 1 cm.

Type S. ? Coco allongé, nettement déprimé à la base; 25 sur 17 cm. Noix défibrée grosse, elliptique; 14 sur 11 cm. Épaisseur de l'enveloppe fibreuse de 3 à 6 cm. ; de la coque, de 0, 3 à 0, 7 cm. ;

de l'albumen de 0, 8 à 1, 1 cm.

Type 3. ? Coco de forme presque sphérique ; petite dépression à la base; 23 sur 19 cm. Noix défibrée très grosse, de forme presque

Fig. 10 bis. ? Cocos du Sénégal. ? Noix coupées suivant leur longueur.

sphérique, 13 sur 11 cm. Épaisseur de l'enveloppe fibreuse de 2 à 4 cm.; de la coque, de 0, 2 à 0, 5 cm.; de l'albumen, de 0, 9 à

1, 2 cm.

Type 4. ? Coco de forme prismopyramidale aplati du côté de la base; 26 sur 17 cm. Noix défibrée ovoïde avec pointe fine tournée

du côté du sommet du coco; 14 sur 10, 5 cm. Épaisseur de l'enveloppe fibreuse, de 2 à 5 cm. ; de la coque, de 0, 3 à 0, 5 cm. ; de l'albumen de 0, 9 à 1, 1 cm.

Type 5. ? Coco de forme ovoïde, mais avec une légère dépression à la base, 21 sur 17 cm. Noix défibrée arrondie se terminant brusquement en pointe du côté du sommet du coco; 13, 5 sur 10 cm.

Épaisseur de l'enveloppe fibreuse d'1 à 2 cm.; de la coque, de 0, 3 à 0, 6 cm.

Type 6. - Coco de forme elliptique avec une forte dépression à la base; 23 sur 17 cm. Noix défibrée elliptique, petite: 13 sur 9 cm.

Epaisseur de l'enveloppe fibreuse de 2 à 6 cm. ; de la coque, de 0, 3 à 0, ricin. ; de l'albumen, d 1 à 1, 1cm.

Type 7. ? Coco très beau rappelant un peu le précédent, mais plus massif ; nombreuses rides dans le sens transversal ; 25 sur 20,5 cm. Noix défibrée très belle, ovoïde ; 14,5 sur 10,5 cm. Epaisseur de l'enveloppe fibreuse, 1 à 2 cm. ; de la coque, 0,3 à 0,6 cm.

Type S. - Coco de forme elliptique, se terminant brusquement en pointe ; 22 sur 16 cm. Noix défibrée petite, presque sphérique, 11 cm. environ de diamètre. Epaisseur de l'enveloppe fibreuse, 2 à 5 cm. ; de la coque, 0,3 à 0,5 cm ; de l'albumen, 0,9 à 1,1 cm.

Type 9. ? Coco arrondi du côté de la base et pointu à l'autre extrémité ; trois sillons profonds longitudinaux ; 27 sur 19,5 cm. Noix défibrée elliptique assez grosse, terminée en pointe dirigée vers le sommet du coco ; 15 sur 9,5 cm. Epaisseur de l'enveloppe fibreuse, 2 à 3 cm., de la coque, 0,5 à 0,6 cm. Pour compléter les indications précédentes, nous résumons dans le tableau suivant les résultats des recherches effectuées sur ces divers types de cocos, d'une part par M. Paul AMMANN, au laboratoire de chimie du Jardin colonial et, d'autre part, par M. LEMMET, au laboratoire de chimie de la station de Ilann, près de Dakar. (Voir tableau I.) D'après les ddhnées de ce tableau, les cocos du Sénégal contiennent une plus forte proportion d'enveloppe fibreuse que ceux des autres pays. Les cocos de Topo, d'une manière générale, fournissent un poids de coprah supérieur aux cocos des autres provenances,

mais, par contre, la teneur en matière grasse de ce coprah semble inférieure à celle du coprah fourni par les autres formes. Quels sont parmi les di vers types que nous avons décrits ceux TABLEAU I. ? Poids et proportions des diverses parties de cocos de la côte occidentale d'Afrique. ? Coprah fourni par ces cocos.

Proportions Humidité. 0/ Teneur du 01 S pour 100 1, uml 1 e 0 coprah 3 Désignation ----.-.-..-- -- "?~?""? w Puids 2 « ----- delà &< <u g c £ du S o 0 de la o J3 c & 3 £ 3 *5 «J O D~ 6 CFL provenance c45 « .S ? ? iprah o u '3 Jj «'?3 cecs 5 S c« et; 3 â ° £ 'j^ des cocos «5 u < fourni cd co c "0 ?o .9 "0 > « 8 a- Sg ?8 = - - S- - g.

Topo: Type 1 0k 911 Okl87 50 19 26 3 14 12 37 0.157 64 10 2 2 0.921 0.194 49 16 30 4 12 10 38 0.175 67 9.6 2.3 3 0.829 0.205 43 21 32 3 12 12 40 0.184 67 9.4 2 4 4 0.834 0.229 52 13 30 4 18 12 41 0.197 64 9.4 1.9 5 0.749 0.149 43 19 33 4 12 16 45 0.128 68 9.8 1.8 6 0.709 0.137 43 22 33 0.914 12 36 0.118 65 9.4 2.1 7 0.707 0.177 38 18 41 1 18 10 46 0.149 62 9.3 2.4 Dahomey : 1 48 17 25 8 » 13 42 70 5.5 1.3 2 48 18 31, 2 16 11 36 71 5.7 1.1 3 47 14 31 6 Il 13 44 69 5.9 1:6 4 37 23 39 0 » 12 32 .68 5.9 1.6 Côte d'Ivoire:

1 0.754 0.396 47 18 29 4 11 12* 50, 0.113 71 11.6 1.6 2 0.832 0.446 47 17 28 6 10 14 42 0.137 68 14 2 4 1.121 0.709 37 17 37 7 9 10 47 « « » - » Guinée Camayenne: 0.820 0.500 40 15 36 7 12 6 47 0.160- 68.4 9.3 1.9 Sénégal : 1 0.857 0.320 62 15 22 » 38 0.117 74 10.7 2 2 1.338 0.482 63 15 19 0.8 44 0.143 70 11.5 2.6 3 1.520 0.499' 6i 14 20 0.7 45 0.154 72 11.6 1.6 4 1.074 0.367 65 14 18 0.6 45 0.110 54 11.0 1.4 6 1.023 0.382 62 15 22 Il 52 0.107 71 10.5 1.6 8 1.082 0.370 65 15 18 Il 37 0.128 72 12.0 1.4

1. Par rapport, à la matière humide.

2. Coprah parfaitement sec.

3. Par rapport à la matière sèche.

qui constituent de véritables variétés ? Il est difficile de le dire. Ainsi que nous l'avons déjà indiqué au commencement de ce chapitre, de longues observations sont nécessaires pour préciser ce point. Des recherches de cette nature sont cependant de tout premier intérêt.

Il importe, en effet, pour obtenir la plus large rémunération possible des capitaux engagés dans des plantations.de cocotiers, de s'adresser pour chaque situation à la variété la plus rustique dans le milieu envisagé et y donnant de forts rendements en noix riches en coprah.

Les variétés des environs de S-Louis paraissent, en général, produire chaque année un grand nombre de cocos, et bien que ceux-ci donnent moins de coprah que les variétés de Topo, il se pourrait que le rendement total de coprah par arbre fût plus élevé pour les premières que pour les secondes. On nous a signalé dans des jardins de la banlieue de S-Louis quelques cocotiers ayant une faible hauteur et produisant annuellement un grand nombre de noix. Ils auraient été importés, paraît-il, de Sierra-Leone. Notons, d'autre part, que les premières plantations effectuées avec les variétés de Topo ont permis de constater que les plants de ces dernières étaient plus élancés que ceux des variétés du Sénégal et résistaient moins bien aux vents de la saison sèche. On a introduit également au Sénégal des variétés des Iles du Cap Vert. Auxquelles doit-on donner la préférence dans cette colonie ? Dans l'état actuel de nos connaissances, il est bien difficile de le dire. Mais on peut toutefois recommander d'employer autant que possible les variétés existant déjà dans la colonie, qui présentent de sérieuses qualités et sont bien adaptées au pays. Pour résoudre cette intéressante question de la variété la meilleure dans une région donnée, l'établissement de cocoteries d'essais où les sortes seraient cultivées comparativement est nécessaire, et l'Administration ne devrait pas manquer de se préoccuper de l'étude de cette intéressante question.

CHAPITRE IV

ÉTABLISSEMENT D'UNE COCOTERIE ET SOINS D'ENTRETIEN

- A. - Sélection et choix des noix.

Nous avons indiqué dans le chapitre précédent les diverses considérations qui interviennent pour déterminer le choix de la variété à adopter. Cette variété étant fixée, la question qui se pose ensuite est celle de la sélection et du choix des noix, opérations dont l'im-

portance est trop souvent méconnue et qui, cependant, jouent un très grand rôle au point de vue de l'avenir des plantations.

Un sait combien d'excellents résultats ont été obtenus dans les diverses branches de la production agricole par la sélection des semences. Notamment, on a pu ainsi, dans une très large mesure, accroître les rendements, augmenter la qualité des produits, rendre les plantes plus résistantes aux intempéries, aux attaques des insectes et des maladies.

Cette méthode appliquée au cocotier a un intérêt d'autant plus grand que ce palmier occupe le sol pendant de nombreuses'années et si l'on ne s'est pas préoccupé de prendre toutes les précautions nécessaires pour avoir des arbres sains, vigoureux et productifs, les mauvais effets de la négligence du début se répéteront chaque année et se feront durement sentir.

Le planteur peut se trouver placé au point de vue qui nous occupe dans plusieurs situations : ou bien il est installé dans une région où il ne peut pas se procurer sur place des cocos de semences, ou bien, il a à sa disposition des cocotiers en rapport pouvant lui fournir toutes les semences désirables.

Dans le premier cas, il ne peut faire une sélection, au sens le plus large du mot. Il doit se contenter d'opérer un choix parmi les cocos qu'il a fait venir de régions parfois éloignées et dont il ne connaît pas d'une manière certaine l'origine.

« Dans ce cas, les plus grandes précautions sont indispensables.

On doit commencer par prendre tous les cocos dont la forme et la grosseur se rapprochent le plus de la variété à planter. S'il s'agit, au contraire, d'espèces mélangées dont on connaît mal les qualités, il faut d'abord en casser quelques-unes pour se rendre compte de la valeur de chaque forme sous le rapport du rendement en coprah frais, afm d'être en mesure d'éliminer les moins bonnes.

« Dans les cas, assez rares, où il n'est pas possible de se livrer à un examen de ce genre, on se contente de réserver, pour le semis, tous les cocos de moyenne grosseur et de forme régulière.

« On doit ensuite examiner les noix une à une, pour se rendre compte, par l'odorat, la vue, l'ouïe et le toucher, du degré de maturité et de fraîcheur, et choisir de préférence les fruits les plus lourds, à épiderme lisse et sans défaut 1. »

1. E111. PnuDHoMME, Ouv. cilé.


Nous indiquerons plus loin comment on reconnaît qu'une noix est mûre. Des traces de moisissures autour du hile indiquent le plus souvent que l'on se trouve en présence de noix récoltées avant maturité et qui, par suite, devront être éliminées.

Quand le planteur se trouvera dans une région à cocotiers, la première phase de sélection portera sur les arbres.

« Les noix destinées à la multiplication doivent provenir de palmiers biens sains et vigoureux, d'un bon âge moyen, c'est-à-dire ayant de vingt à vingt-cinq ans environ, à croissance rapide, produisant des récoltes abondantes et de bonne qualité. Il est bon, en outre, de choisir, autant que possible, comme porte-graines, des cocotiers trouvés sur un sol à peu près semblable à celui de la plantation qu'on désire créer et d'éviter des écarts trop considérables entre le climat de la localité où doit se trouver la nouvelle cocoterie et celui de la région d'où proviennent les graines 1, » On peut ajouter qu'étant donné les difficultés que présente la récolte des noix, on devra s'adresser de préférence aux pieds ayant un stipe court.

La deuxième phase portera sur les noix produites par les portegraines. Nous avons fait connaître plus haut les considérations que l'on peut prendre pour guide dans le choix des cocos de semences.

En outre, « on recommande, le plus souvent, de choisir de préférence les cocos à mésocarpe peu épais, surtout dans les pays où l'industrie du coïr ne semble pas susceptible de prendre une grande extension.

« Cette recommandation paraît avoir une certaine importance, surtout quand il s'agit de créer une plantation sur un sol pauvre, car on verra plus loin que les enveloppes fibreuses centralisent une grande partie des matières nutritives absorbées par les cocotiers.

Sur les terres mieux partagées, cette précaution devient moins indispensable, car dans toute plantation bien tenue, ces enveloppes doivent, si l'on ne peut en tirer industriellement un parti avantageux faire retour au sol, soit directement, soit en passant par les étables.

« On préconise aussi l'emploi des cocos les plus volumineux ; il semble toutefois que -la majorité des planteurs ne sont pas de cet

1. Em. PRUDHOMME, Ouv. cité.

a


avis et qu'il vaut mieux donner la préférence aux noix de moyenne taille. D'une manière générale, les fruits les plus gros sont en effet donnés par des arbres sains et vigoureux ; mais la quantité produite est relativement peu considérable, aussi n'est-il pas rare de voir les cocotiers à fruits de moyenne taille donner, en définitive, une récolte totale plus abondante que les variétés à gros fruits, car ce qui est perdu en volume est presque toujours largement compensé par le nombre de noix obtenues. On a remarqué également que les très gros cocos sont souvent pourvus d'un coïr très épais assez gros- , sier et que, d'autre part, la noix proprement dite ne renferme, dans ce cas, qu'une couche assez mince d'albumen. Ces noix rentrent plutôt dans la catégorie des cocos à boire. Elles flattent l'?il, mais ne méritent pas toujours de retenir l'attention du planteur 1. »

Il est facile de se rendre com pte de l'épaisseur de l'enveloppe fibreuse en y introduisant une lame de couteau.

Enfin, une condition de toute première importance que doivent remplir les cocos de semences, c'est d'être parfaitement mûrs, mais non secs. « On reconnaît qu'ils ont atteint le degré de maturité convenable en les secouant. L'eau, qu'ils contiennent encore en petite quantité, à ce moment, fait entendre, de cette façon, un bruit clair très perceptible, qui diminue sensiblement d'intensité lorsque la germination est commencée. Les noix imparfaitement mûres rendent seulement, en les agitant, un bruit sourd qu'on arrive assez aisément à distinguer du précédent avec un peu d'habitude.

« Les cocos arrivés à maturité complète attachés à l'arbre doivent toujours être préférés à ceux qu'on laisse mûrir à l'ombre après la cueillette 2. »

Certaines noix, même mûres, contiennent une assez grande quantité d'eau. Il est nécessaire de les faire sécher avant le semis. Mises en terre immédiatement, elles risqueraient de pourrir avant de germer. Le séchage se fera à l'ombre ; une exposition au soleil pourrait produire un commencement de cuisson de l'amande, qui compromettrait la germination.

B. ? Préparation des plants.

On sait que le cocotier se reproduit uniquement par ses noix.

Dans certains pays, elles sont semées directement en place. Mais, à

1. Em. PRUDHOMME, Ouv. cité.

2. Em. PRUDHOMME, Ol/v. cité.


part quelques rares exceptions, cette manière de procéder n'est pas à préconiser et en Afrique occidentale notamment, on doit recommander de faire les semis en pépinière.

Les avantages des pépinières (fig. 11 et 12) sont connus : facilité de donner aux jeunes sujets tous les soins désirables, notamment des arrosages, de manière à obtenir des plants vigoureux; déchet moins élevé par rapport au nombre de noix semées; possibilité de

Fig. 11. ? Une pépinière de cocotiers à la station de Hann, près de Dakar.

faire une sélection des plants au moment de la mise en place; plus grande régularité dans la plantation définitive.

L'emplacement des pépinières devra autant que possible réaliser les conditions suivantes : Proximité de la maison d'habitation, afin de rendre Ja surveillance aisée; facilités d'arrosage, de toute première importance dans les régions sèches ; sol sain, léger, suffisamment fertile, bien nettoyé.

On recommande parfois d'omhrager les jeunes plants. Cette pratique est très discutée. A l'ombre, les jeunes plants prennent un développement plus rapide, mais on leur fait le reproche d'être moins


robustes et de moins bien résister à la transplantation que des sujets ayant poussé au soleil dès le début. Il semble toutefois que ce reproche ne peut s'appliquer qu'aux plants placés sous un ombrage trop dense et qu'avec un tamisage léger de la lumière on obtient des sujets ayant à la fois, un développement et une résistance satisfaisants. Dans les pays secs notamment, l'ombrage paraît présenter quelques avantages ; il maintient autour du jeune pied une

©R. Bourdeix, 2021, section DPP-CIV Documentation par pays
See also the paper in French: Le cocotier en Côte d'Ivoire (Ivory Coast, West Africa)